sexta-feira, 2 de outubro de 2020

Survol d’une planète en plein désarroi.

 Survol d’une planète en plein désarroi.


Nous sommes tous embarqués dans le même avion.

C’est l’image qui vient immédiatement à l’esprit quand on essaye de traduire son sentiment sur le cours des choses.

L’avion est la métaphore de notre monde. Comme l’a longtemps été en d’autres temps le bateau.

Toutes les cultures, tous les peuples se reconnaissaient dans un navire,

qu’il soit barque ou trois-mâts,

frêle esquif ou bâtiment invincible.

C’est lui qui s’imposait quand il s’agissait de représenter la condition humaine

évoluant entre l’infini du ciel divin et les abysses insondables de la mer,

poussé par la force des éléments primordiaux, au rythme des escales

qui étaient comme

autant d’étapes dans UNE vie.

Le bateau était à la fois signe de fécondité

(c’est grâce à lui que le commerce prospérait) et désolation

(il apporta dans ses cales le bacille de la peste qui ravagea l’Europe aux VI et XIV siècles…

Philippe Lentschener, la nouvelle Renaissance 
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